Il fallait qu’on monte en tête de mât pour vérifier (ou revérifier de façon plus approfondie) deux-trois petits trucs :
- si les haubans, pataras, étai (toutes sortes de câbles qui tiennent le mât) étaient bien fixés sur le mât
- identifier la merdouille qu’on voyait de loin sur le haut du pataras tribord
- prendre une mesure pour fabriquer un câble destiné à relier les deux pataras en haut du mât pour faire une meilleure antenne BLU
- tester si l’étai largable pouvait être rapproché du mât pour faire un étai de trinquette
- comprendre pourquoi le feu de route ne veut pas s’allumer
Jusqu’ici, c’est Tom qui est monté, pas moi. Mais je voulais quand même savoir si j’étais capable de le faire… parce que j’ai un peu le vertige, en fait.
Installation dans la chaise de mât (une sorte de baudrier, en moins confortable), double assurage, et hop c’est parti, Tomtom au winch, et Clairette s’envole !
J’ai pas fait la maligne, au début. C’est haut, un mât !!! 15 ou 16 mètres… Mais bon, faut pas s’inquiéter, je suis tenue par 2 cordages indépendants, Tomtom ne va pas me laisser tomber, je peux avoir confiance, et puis maintenant que je suis là-haut c’est trop tard pour avoir peur, allez, j’ai des trucs à faire, plus vite je m’en occupe, plus vite je pourrai redescendre.
Pas rassurée pour autant dès que Tomtom se déplace sur Schnaps, parce que tout mouvement du bateau est amplifié, là-haut !
Résultat des courses :
- les haubans, les pataras et l’étai semblent toujours bien accrochés, comme le premier examen moins approfondi l’avait montré
- la merdouille c’est du sikaflex (mais que fait du sikaflex sur le pataras ? eh ben ça on sait pas)
et ben… bravo Clairette !! moi j’aurais pô pu monter là haut…
Ah oui c’est quand même haut !
Bravo Clairette
Mais je suis aussi contente que tu sois descendue ! Faites bien attention tous les deux !
Bisous et bon week-end !
Mamounette