Un portique sur un bateau ? Quelle drôle d’idée !!
Pour installer un toboggan une balançoire pour Félicien, Galipette, Hobbes et Girouette ? Ah tiens c’est pas bête ça !
Pour faire comme dans les aéroports et vérifier si les gens qui montent à bord n’ont pas d’objet métallique sur eux ? Euh non on n’est pas paranos à ce point !
Pour quoi faire alors ?
…
Eh bien je vous le donne en mille. Un portique sur un bateau ça a une et une seule utilité principale : ça sert à accrocher des saucissons pour qu’ils sèchent au soleil et soient à portée de main de l’équipier(e) de quart et de son Opinel affûté comme un rasoir, rompu à l’exercice du tranchage méticuleux, froid et sans scrupule de la rondelle de charcuterie.
Evidemment, outre cette noble application, un portique peut être agrémenté de divers ustensiles plus ou moins décoratifs tels que des panneaux solaires ou une éolienne, mais ces futiles ornements ne sauraient prendre le pas sur la tâche première du portique : stocker, classer, sécher, bref, accrocher des saucissons.
C’est donc porté par cette idée directrice que je me lançai en décembre, après avoir modélisé le bateau en 3D, dans la conception d’un portique en inox, à même de supporter une bonne ribambelle de saucissons divers et d’été variés. Pour ce faire, nous disposions déjà d’un mâtereau qui avait servi dans le passé à accrocher un panneau solaire et probablement une ou deux antennes, et que nous souhaitions recycler après quelques modification pour le placer au milieu de la jupe afin qu’en plus d’augmenter drastiquement la CUS (Charge Utile en Saucissons), il joue le rôle de support de régulateur d’allure et d’hydrogénérateur. Dans cette version, on a même un aérien de régulateur d’allure déporté vers le haut afin d’être plus sensible aux variations de vent (promis on fera un jour un article sur comment-ça-marche-un-régulateur-d’allure-en-général-et-le-notre-en-particulier). Voici donc la première version, grand luxe, arceau double ultra-large pour maximiser la capacité d’emport et tout et tout :
Oui mais, car il y a un oui mais, le Ministère des Finances Clairettomtomien, d’après la circulaire n°A89038594-2010 (oui on est assez procéduriers), spécifiait une certaine limite dans l’investissement dédié au transport de saucissons. Il y eut donc une deuxième version, sensiblement amaigrie (ce qui est, il faut le reconnaître, un comble pour un saucisson-carrier) :
Ce n’est qu’après de longues réflexions au coin du feu convecteur électrique peinant à maintenir une température à deux chiffres dans le bateau, que nous optâmes pour une 3ème version, élaborée dans un souci de rationalisation, de baisse des coûts de matériau et de main d’œuvre (notamment en ne déportant pas l’aérien du régulateur, ce qui compliquait sensiblement la réalisation et risquait en plus de le déséquilibrer à cause du poids de la biellette) et d’augmentation du rapport masse de saucisson / masse du portique :
C’est pour cette version que nous avons passé commande, autour du mois de mars, alors que je souhaitais avoir réglé l’histoire du portique fin décembre (c’est à cette période là d’ailleurs qu’il me fallut bien admettre que le planning avait pris un sacré coup dans la tronche et ne s’en relèverait pas de sitôt, voire même pas du tout …). Il fut livré et installé en avril. Du super boulot, très propre, ça rentre sur le bateau au mm près (pas évident sur des aussi grosses pièces) entre les balcons, polissage parfait. Bref, on a mis du temps avant de pouvoir enfin l’installer, mais quelle satisfaction, enfin un truc qui se voit !!
Désormais, après la très attendue réfection de la jupe, le portique est en place, solidement fixé au bateau, et attend ses saucissons qui seront probablement accompagnés d’une éolienne, d’un panneau solaire, d’un régulateur d’allure et d’un hydrogénérateur …
allez, cette fois je fais « court » : maman pratique propose, pour le portique, une fonction moins gustative… étendre du linge, ça vous dit ? … bon, ça va, on va faire comme si je n’avais presque rien écrit …. juste avant d’aller dormir, c’est normal que mon inspiration soit aussi modeste !
A bientôt…
Bonjour Tomtom,
Serait-ce possible d’avoir prix et adresse du fabricant de cet arceau de sécurité, indispensable en cas de retournement ?
Merci d’avance, si vous pouvez le retrouver paris la paperasse encore à votre disposition, car je crois que Schnaps a été vendu.
A+
Philippe
Bonjour à nouveau, je ne vois vos commentaires que maintenant, WordPress a l’air d’avoir du mal avec les notifications.
Schnaps n’a pas été vendu ou alors on n’est pas au courant, vu qu’on habite toujours à bord et qu’on n’a pas de nouvelles d’un éventuel nouveau propriétaire.
L’entreprise qui a fait l’arceau, modifié le mâterau existant et fait les arceaux de capote est Metalunox, à Hennebont. Très bon boulot et les meilleurs prix que j’avais trouvé à l’époque (2010). Pour le tout, je crois qu’on avait payé autour de 2000 €, mais il faut que je vérifie, ça doit être dans le tableau excel de toutes nos dépenses.
Réponse tardive pour moi aussi… !
;-)
Merci pour les coordonnées de l’entreprise ayant fabriqué l’arceau.
Bon, je me suis trompé concernant Schnaps, j’ai dû confondre avec un autre bateau, ou alors, excès de rhum un soir…
Bonne journée et merci encore,
Philippe