C’est en installant la bande de cuivre connectant Lulu la BLU et Albert le tuner à la quille, et plus précisément en la connectant à Dédé le XUD qu’une chozafaire de plus était à ajouter à la liste déjà longue comme … le mât de Schnaps.
En effet, les silentblocs (et non pas cylindres-blocs comme on le lit assez souvent sur le ouaibe, ça veut rien dire cylindres-blocs) qui n’avaient pas un aspect formidable mais qui n’avaient pas l’air complètement foutus non plus se sont – Murphy veille – avérés être complètement foutus pour 3 sur les 4, et à moitié foutu pour le dernier.
Un silentbloc, c’est une liaison souple entre un élément fixe (ici le bateau) et un élément qui tressaute, qui vibre, qui bondit, bref, qui bouge (ici le moteur du bateau). C’est fabriqué avec d’un côté du métal, de l’autre aussi, et du caoutchouc qui peut être plus ou moins élastique (pour changer le degré d’absorption des vibrations) entre les deux.
Dans notre configuration, les silentblocs servent non seulement à empêcher le moteur de trop tressauter, vibrer ou bouger, mais aussi à transmettre la poussée de l’hélice au bateau (car l’hélice pousse sur l’arbre qui pousse sur le réducteur qui pousse sur le moteur qui pousse sur les silentblocs qui poussent sur le bateau …) et doivent donc être suffisamment dimensionnés et suffisamment en bon état pour remplir ces rôles. Ce sont des pièces qui ne paient pas de mine mais sont relativement importantes, car elles empêchent du même coup certaines pièces soit de s’user trop vite par fatigue (pattes de fixation du moteur, par exemple), soit d’entrer en collision avec d’autres et de casser. Et en plus les vibrations ça fait du bruit et c’est pas confortable.
Sur Schnaps, les silentblocs sont au nombre de 4, disposés en rectangle autour du moteur. Le bâbord avant avait encore un aspect acceptable, les autres étaient tous plus ou moins rouillés et avaient l’âge du moteur (en tous cas ils étaient peints avec la même peinture bleue !), soit 12 ans … Comme il vaut mieux changer tous les silentblocs d’un coup, on les a changés un par un en calant le moteur, remplacés par des modèles achetés par correspondance en Angleterre (même avec l’euro au plus bas et les frais de port, c’était toujours moins cher outre manche, comme pour pas mal de choses, et c’est pas 2 petits points de TVA qui expliquent ça …), d’après les références fournies par l’ancien-employé-de-Seenergie-qui-répond-dans-l-heure-par-e-mail-quand-on-lui-pose-une-question (et j’en profite pour le rereremercier publiquement parce que je suis sûr qu’il répond plus vite que n’importe quel SAV Volvo ou Yanmar, et il n’est pas obligé de le faire), vu que sur les anciens silentblocs elles étaient effacées par le temps et la rouille. Normalement il faut réaligner le moteur avec l’arbre d’hélice après cette opération, mais on a la chance d’avoir un accouplement souple (non il n’y a rien de cochon, bande d’esprits mal tournés) entre le réducteur et l’arbre et du coup il suffit de replacer le moteur pas trop loin de sa position initiale et tout va bien !
Et du coup, on en a profité pour enlever la rouille et traiter les supports de moteur, c’était sur la liste n°3 mais comme c’était démonté on en a profité. Et comme on avait pas de peinture bleue mais de la peinture de radiateur blanche à finir, ben on a tout peint en blanc. L’avantage, désormais, c’est qu’on voit au premier coup d’œil quelles pièces ont été changées !!
Le silentbloc qui semblait encore valide était prévu pour soutenir la pompe hydraulique de Charlotte le pilote, mais finalement il s’est avéré être à moitié foutu et j’ai donc renoncé à lui faire faire une 2ème carrière …
Croyez-moi, tout ce qui arrive de vous est soigneusement lis, admiré, envié (dans le bon sens) . C’est comme si j’étais avec vous et je ne fais pas d’économie de superlatifs pour votre entreprise dans mon entourage mais surtout je les murmure pour moi-même, tellement, que j’en suis rempli à exploser. Et fier quelque part, bien sûr. Pourtant je n’arrive pas à concevoir rapidement un commentaire digne de vos récits, et si, alors il devient vétuste car d’autres événements s’en suivent tellement vite. Ainsi, je prends du retard pas rattrapable, à ne pas pouvoir suivre le rythme que vous avez instauré. Pourvu que ça dure de votre part !
Aujourd’hui comme hier, en direct de Schnaps : les améliorations, les installations, le bricolage, les résolutions des problèmes diverses : voilà ce qu’il faut pour pouvoir finir la maison ; le problème c’est comment faire arriver la maison de Dingy sur la mer! Je pense que j’ai raté la bonne période, mais ce n’est pas fini, peut-être l’expérience libertine sur roues de la Calif n’était qu’une étape….A moins que d’ici là, un engin universel sol-mer ne soi conçu. Ce serait plus pratique aussi pour faire le plein de gazole à une station de service qu’avec votre brevet.
Prévisible, mais à ce point là ?! Ca devient un peu désespérant avec vous, vous savez tout faire, réparer, corriger un programme informatique, vous devez échanger et vous compléter, comprendre de qui parle l’autre de plus ! Ce n’est pas gagné avec vous, avec les gens comme-ça, on n’est pas sorti de la crise économique avant longtemps, on dirait que vous n’êtes pas du tout avertis du devoir consommer et consommer et payer les impôts pour ce que vous aviez consommé. D’ailleurs, bizarre, comme si vous aviez oublié que la politique et l’économie existent quelque part au sec…pas une réflexion sur l’affaire Bettencourt & Woerth qui éteint doucement la réforme des retraites.
Même si c’est relativement dans les bonnes conditions, j’ai l’impression que vous touchez à présent l’essentiel. Faire quelque chose utile, indispensable, directement pour soi-même, pour plus de sécurité, plus de confort, mieux profiter d’un élément s’il est disponible pour bien l’utiliser, mettre un œuvre ses meilleures qualités, tout pour se rendre indépendant et fondre avec la nature et ses éléments, découvrir, aller dans les traces des plus grands voyageurs et aventuriers…..et vivre des impressions fortes…ça me donne froid dans le dos. Vous devez être pleins d’attente de vivre l’inconnu en ne pas savoir ce qui se passera demain, le mois prochain, l’année prochaine, où allez vous reprendre ou continuer…et quoi au fait. D’ailleurs, vous suivez encore, vous savez quel jour de la semaine nous sommes ? Avez-vous aussi un appareil sophistiqué pour cela ?
Tu m’a, Thomas, probablement entendu citer un personnage d’un œuvre de Lion Feutchwanger d’après lequel il y a 7 choses au monde pour lesquelles vaut la peine de vivre,
1. bien manger
2. bonne l’extraction de ce que l’on a mangé
….bon j’arrête ici, la suite peut être considéré du mauvais goût, même si ça finit assez bien, car le meilleur à considérer, c’est :
7. dormir.
Là, vous nous avez fait déjà décrit les endroits et les conditions, avec quelques fuites.
Il y a dans cette liste primitive ancestrale – et non exhaustive- une part de vérité;
Commençons donc par le début, le moteur a besoin aussi d’abord le carburant et on l’a vu dernièrement comment et quoi il est nourri.
Si tout est réparé, si le voyage se passe paisiblement, si le soleil couchant devient fade, pas de baleines, si vous avez un blanc (si c’est possible vu l’émerveillement que vous allez vivre tous les jours) , j’ai une petite proposition.
Prenons ce premier point : vous disposez de tant d’énérgie, mais comment elle est emmagasinée ? J’attends avec l’impatience une dissertation sur la GASTRONOMIE sur Schnaps !
Et à l’instant je vois un article (c’est le truc dans les journaux) sur les cieux de ce mois, oui, les étoiles filantes sur la route vers l’Espagne ? A partager avec nous surtout la planète Mars le 27 août !
Voilà, c’est moi tout craché, quand je commence, je ne sais plus m’arrêter…..mais il y a tellement de choses à partager et ce n’est que le début.
Je promets, je serai sage pour les longeurs et les fréquences.
Good navigation !
papaM