Un petit article pour donner de nos nouvelles, parce que ça fait longtemps qu’on n’a pas écrit :
Au boulot !
D’abord, Clairette a trouvé du boulot depuis mi-février, en tant que Safety & Performance Manager pour une filiale de Danone qui fait du lait en poudre pour bébé. Tout se passe très bien, à part que c’est un peu loin de la marina, mais ça va être résolu bientôt (voir les nouvelles suivantes). Du côté de Tomtom, ça se passait très bien pour devenir ingénieur modélisation chez Fisher & Paykel Healthcare jusqu’à ce qu’il se fasse bouler sur un test psychométrique qui a souverainement décrété qu’il n’était pas embauchable pour travailler en équipe alors que c’est justement une des choses qui le réjouissait dans ce poste. Du coup, la probabilité qu’il monte sa boîte augmente de jour en jour et il passe tout son temps à apprendre à se servir de logiciels open source d’éléments finis et de méca flu numérique. Article plus long à suivre sur les recherches d’emploi et les « perles » des RH kiwis.
On déménage !
Eh oui, on était tous fiers de vous annoncer récemment qu’on avait une adresse à peu près fixe pour un bout de temps, mais la localisation du boulot de Clairette qui lui fait faire entre 30 et 50 minutes de route en fonction de la circulation matin et soir et le fait que les tarifs de la marina augmentent drastiquement au 1er avril (eh non ce n’est pas une blague) nous ont décidé à déménager, ce qui sera fait le week-end du 31 mars. On a hésité à louer une petite maison qui nous plaisait pas mal après en avoir visité quelques-unes, mais on s’est dit quelques heures avant de signer que c’était peut-être un peu prématuré étant donné notre situation pas encore très certaine pour les mois à venir qui risquent de nous voir bouger. Et en plus ça coûte plus du double d’une place dans la nouvelle marina. Pas d’inquiétude si vous nous avez envoyé des cartes prévues pour arriver après le 1er avril, on passera récupérer le courrier après notre départ. Notre nouvelle adresse est donc la suivante (on a aussi édité l’article précédent pour que ça ne prête pas à confusion), seulement pour les lettres et cartes postales, pour les colis il faut une adresse physique qu’on vous enverra sur demande :
Et l’immigration dans tout ça ?
Comment dire … ça suit son cours ! Comme c’est Clairette qui a un boulot, c’est Clairette qui demande la résidence. Sauf que le diplôme de Clairette (diplôme d’ingé français, pour ceux qui savent lequel la suite va vous faire rigoler) n’est pas reconnu par l’immigration – alors que les diplômes de toutes les écoles françaises ou presque le sont – et donc il faut faire évaluer sa formation par une administration chargée de reconnaître le diplôme, tâche ô combien ardue et complexe, mais surtout onéreuse pour nous. Cette hototorité nous a envoyé une pré-évaluation la semaine dernière, indiquant que les diplômes de Clairette étaient équivalents à … une licence. On s’en fout, ça rapporte le même nombre de points qu’un vrai diplôme d’ingé, mais c’est quand même un tantinet vexant. Surtout que leur avis est souverain, on ne peut pas ne serait-ce qu’essayer de leur expliquer qu’ils y sont peut-être allé un peu fort, là, quand même. En attendant on a quand même reçu l’autorisation de l’immigration de déposer une candidature pour obtenir la résidence. Si tout va bien, ça devrait pouvoir se faire avant octobre, même avec une « licence » … et on vous racontera ça en détail une fois que ce sera fini !
On fait du sport
Eh oui, il faut bien s’y remettre. Quelques entraînements d’aviron pour Clairette, qui faute de disponibilité étant donné le boulot prenant et l’ambiance pas vraiment au top niveau du club de Carnac n’a pas vraiment pu s’engager pour la saison, et reprise des choses sérieuses au rugby pour Tomtom. Le redémarrage était dur après 2 ans à faire 3 tours de winch une fois par semaine, mais après quelques séances physiques passées à la traîne avec les piliers (normalement les arrières c’est devant tout le monde quand il s’agit de courir), tout est revenu comme avant et le « Frenchie » caracole en tête ou presque. Pas évident cependant de s’intégrer dans l’équipe car tout le monde a déjà sa place, et il y a des individualités très marquées. De toutes façons on déménage et il faudra changer d’équipe (il y en a une tous les 2 km !). Encore une fois, article un peu plus détaillé à suivre sur le sport national (pfiou on va avoir du boulot !).
Une deuxième voiture
Parce que la Biwik’s part désormais au travail tous les matins avec Clairette, il a fallu trouver un deuxième moyen de locomotion mazoutistique pour Tomtom, sans quoi ce dernier serait obligé de rester toute la journée au bateau, sans pouvoir aller faire les courses, chercher des pièces pour le bateau ou les voitures, aller à l’entraînement de rugby, aller dans la Bay of Islands pour bosser sur le projet de 25 pieds confié par Darren, et éventuellement aller hypothétiquement en entretien d’embauche. Comme ça faisait un moment qu’on était abonnés aux alertes TradeMe pour des diesel manuelles, on a sauté sur une 306 turbo diesel de 230 000 km – à peine rodée donc – en bon état (sauf la peinture qui ramasse ici à cause du soleil, on n’est qu’à 36° de latitude, le soleil tape fort l’été) à 2200$. Et en plus y a un toit ouvrant (temporairement condamné pour cause de moteur cassé mais réparable), comme sur la Biwik’s et c’est toujours le même moteur que sur Schnaps, avec un turbo en prime pour griller les camions au feu rouge (parce qu’avec la BX on a du mal). Alors qu’on hésitait en arrivant à investir dans un gros break diesel qui nous aurait coûté dans les 10 000$, on se retrouve avec deux voitures simples et super économiques, sans électronique et démontables au tournevis pour à peu près 5000$. On en profite pour apprécier à nouveau la simplicité, rapidité et le prix réduit (9$) des démarches de changement de propriété de véhicule.
Changement de priorités
Tiens, et en parlant de voitures, ce week-end, les priorités changent en NZ. En effet, jusqu’à maintenant, quand on tournait il fallait laisser la priorité à droite (donc suivant si on tournait ou pas on avait la priorité ou pas). Du coup tout le monde s’arrêtait et les intersections se passaient à deux à l’heure. Maintenant, ça va être le contraire, il faudra laisser la priorité à gauche quand on tournera, mais tout le monde s’arrêtera quand même le temps de réfléchir qui est censé passer ou pas. Explications détaillées en images ici ou grâce à la pub Tui ci-dessous :
Pour info Tui c’est une marque de – bonne – bière ayant pour nom et symbole l’oiseau emblématique du pays et qui s’est spécialisée dans des pubs dépouillées avec des slogans simples et rigolos se terminant toujours par « Yeah right ». Nous on aime bien, surtout quand certains slogans un peu machos – mais jamais insultants ni dégradants – provoquent l’ire des associations féministes.
Volvo Ocean Race
Vous l’avez peut-être entendu aux infos, la Volvo Ocean Race était de passage à Auckland pendant une semaine. En plus c’est Groupama, l’équipage français basé à Lorient – comme Schnaps – mené par Franck Cammas qui a franchi la ligne d’arrivée en vainqueur malgré une important voie d’eau à 100 milles d’Auckland. L’arrivée s’est faite en pleine nuit et on a juste entendu les hélicos, mais on est allé les voir le lendemain, bateau déjà démâté et gruté et réparations commencées ! Le samedi suivant, c’était régate dans la baie d’Auckland, joli spectacle que nous avons admiré depuis North Head. C’est bien pratique ces grosses collines volcaniques un peu partout !! Un petit aperçu ci-dessous, pour d’autres photos c’est par ici.
C’est l’automne !
Pendant que vous appréciez le retour du printemps, de notre côté les réjouissances de l’hiver commencent. Outre une « weather bomb » (le baro perd plus de 24hPa en 24h, les vents montent à 70 nœuds) fin février qui a généré pas mal de dégâts dans le Taranaki (partie ouest de l’île du Nord de la NZ) mais a épargné Auckland (presque 50 nœuds dans la marina quand même), une dépression tropicale nous est arrivée dessus au moment du départ de la Volvo Ocean Race, justement. C’est là qu’on est contents d’être au port et de ne pas être obligés de partir se faire tabasser au large… Bon, il y a encore quelques beaux jours avant l’hiver, et comme l’été a été plutôt pourri, ce n’est pas trop dur à vivre !
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